Facultatif, le classement d’un hôtel s’avère quand même bien pratique pour s’y retrouver entre options très éco (en dessous de 2 étoiles) et très haut de gamme (plus de 4 étoiles). Voici un petit guide afin de s’y retrouver !
Quel est le classement ?
En France, les hôtels sont classés de 0 à 5 étoiles par l’Agence de développement touristique de la France, Atout France. Les palaces se distinguent des 5 étoiles par leurs attributs géographiques, historiques, patrimoniaux et par l’excellence des services proposés.
Comment les obtenir ?
En France, la démarche n’est pas obligatoire mais volontaire. Pour entrer dans le classement, plus de 300 critères sont pris en compte, répartis en trois grandes catégories :
– Le confort des équipements
– La qualité des services
– Le respect de l’environnement et l’accessibilité aux clients à mobilité réduite
Comment les garder ?
Les étoiles sont attribuées pour une durée de cinq ans. Peu avant ce terme, l’hôtelier devra effectuer une nouvelle demande d’inspection, sans quoi il serait déchu de ses étoiles.
Pour le visiteur, quelle est la différence entre un 3 étoiles et un 4 étoiles ?
La taille des chambres, leur équipement et la qualité de service sont les trois grandes catégories qui font la différence entre les 3 et 4 étoiles.
Si la chambre d’un 3 étoiles doit faire entre 11,5 m² et 17,5 m², celle du 4 étoiles oscille entre 14 m² et 20 m². Côté équipement, le visiteur doit pouvoir bénéficier au minimum d’un accès Wi-Fi, de la climatisation, d’une penderie fermée avec des cintres, d’un miroir en pied et un sèche-cheveux dans un quatre étoiles. Enfin, un 4 étoiles doit pouvoir servir le petit-déjeuner dans les chambres, avoir une réception ouverte 24h sur 24 (lorsqu’il a plus de 30 chambres) et fournir un support d’information bilingue.
Et à l’étranger, comment ça marche ?
La classification des hôtels est obligatoire dans seulement deux des cinq premières destinations touristiques au monde : l’Italie et l’Espagne. Contrairement à la France où la classification est volontaire, la réglementation italienne et espagnole portant sur la classification des hôtels relève de la responsabilité des gouvernements régionaux. Mais, parce qu’elle s’appuie des critères moins stricts qu’en France, il n’est pas rare que la comparaison à nombre d’étoiles équivalent joue en leur défaveur.
Chez nos voisins belges, allemands, suisses et luxembourgeois, ils ont fait le choix d’intégrer Hotelstars Union, une association visant à harmoniser les systèmes de classification en Europe.